
La Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) met en demeure la préfecture du Finistère de cesser la vidéoprotection mise en œuvre à Brest depuis 2023. Pour le groupe d’opposition municipal « Brest, c’est vous ! », « François Cuillandre doit accepter que les images soient exploitées par l’autorité municipale, propriétaire des caméras ».
« Brest se trouve dans une situation ubuesque avec la remise en cause par la CNIL (Commission nationale de l’informatique et des libertés) d’une partie du dispositif des caméras. Il y a un responsable : M. Cuillandre ! » déplorent Bernadette Malgorn et les élus de « Brest, c’est vous ! », groupe d’opposition au maire de Brest.
Ils rappellent qu’en 2021, « malgré son refus idéologique de la vidéoprotection, et face à l’aggravation de la situation sécuritaire dans bon nombre de quartiers brestois, il avait fini par se résoudre à demander l’autorisation d’installation de caméras sur la voie publique. C’est donc bien la ville qui en est propriétaire ». Cependant, le maire « refuse la supervision des images » et, « c’est donc vers la sous-préfecture que ces images sont renvoyées et analysées. La CNIL pointe là un problème. »
Pour Bernadette Malgorn, « les mêmes faux-semblants ont présidé à la création […] de la Brigade de tranquillité urbaine ». Or, « les évènements récents, mettant en cause certains de ces personnels, montrent là encore qu’il ne peut pas y avoir de bricolage sur des sujets aussi sensibles ».
Pour elle, « un maire doit être le premier acteur de la sécurité dans sa ville » avec « une police municipale armée, un réseau de vidéoprotection et une supervision urbaine ». Le maire de Brest « doit accepter que les images soient enregistrées et exploitées, dans le cadre de la loi, par l’autorité municipale, propriétaire des caméras. »
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