A Quimper (Finistère), l’année 2024 a été « dense » au comité local du Secours populaire. Les bénévoles ont accueilli et aidé davantage de personnes.
Le Secours populaire à Quimper (Finistère) c’est la distribution alimentaire, un espace solidaire, un vestiaire, l’accueil et l’accompagnement des personnes aidées, des actions santé, des braderies… Tout au long de l’année, les bénévoles œuvrent pour mettre en place ces missions. Voici une petite synthèse des principaux temps forts de l’année.
Des jeunes afghans accueillis
Le comité quimpérois a vu l’arrivée de nombreux jeunes Afghans en provenance de Paris. « Ils étaient plus de 50 et sont venus renforcer les rangs des accueillis habituels et ceux des réfugiés ukrainiens dont le nombre s’est toutefois stabilisé », constate l’association. Les jeunes Afghans sont repartis assez rapidement.
Un pic à l’épicerie
En 2023, 6 000 personnes étaient passées à l’épicerie solidaire. En 2024, ce sont 6 700 personnes qui en ont bénéficié, avec un pic à la veille de Noël. « C’est près de 12 % de passages en plus. » En parallèle, « l’approvisionnement en denrées diverses s’est complexifié et a nécessité un gros travail de la part des bénévoles sur la logistique et les « ramasses ». Toutefois nous n’avons pas voulu cesser nos actions sur la santé, la culture, le sport et les loisirs », commente le Secours populaire.
Soutenir les familles
« Si l’alimentation reste un point fort de notre activité nous avons à cœur de soutenir les familles dans les domaines de la santé, des sports et loisirs afin d’améliorer l’intégration des personnes en difficulté, indique le comité. Pour les enfants, nous proposons l’accès au cinéma et au théâtre. En cette fin d’année, nous donnons des bons cadeaux aux enfants âgés de 12 ans et moins. »
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Aider les jeunes
Le Secours populaire intervient aussi auprès des jeunes. « Nous en voulons pour preuve les collectes organisées au collège de Rosporden, au lycée de Bréhoulou à Fouesnant par exemple, ou encore le partenariat avec l’IUT de Quimper. Par ailleurs, de nombreux jeunes viennent en stage dans notre comité, ce sont des stages de courte durée mais aussi des stages supérieurs à un mois. »
Toujours un problème de local
Installé avenue de la Libération dans un site vieillissant, le comité « n’a pas eu l’opportunité de trouver des locaux plus pratiques et plus agréables ». Les bénévoles espèrent qu’une solution pourra être trouvée dans les prochains mois.
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« L’argent, le nerf de la guerre »
« Nous remercions tous les donateurs car l’argent reste le nerf de la guerre, insiste le comité quimpérois. Nous savons pouvoir compter sur eux pour nous soutenir dans la poursuite de nos missions, comme l’aide financière récemment apportée à Mayotte ».
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