
Vendredi 18 octobre, lors du conseil de Brest Métropole, il a été question du stationnement, qui a rapporté 4,16 millions d’euros en 2023, plus que prévu. Par ailleurs, le taux de recours contre les amendes est de 2,5 %.
638 000 € de recettes en plus
Depuis avril 2023, le contrat liant la collectivité à la société Q Park, gestionnaire des stationnements payants à Brest est caduc. Et la Métropole a repris les choses en main, via Brest’aim SPL (société publique locale). Une bonne affaire ! Le montant total des recettes s’élève à 4,16 millions d’euros, soit 638 000 € de plus que prévu (+ 18 %). Ce qui montre un taux de fréquentation du centre-ville plus dynamique qu’on ne le pense parfois.
Le parking de Coat-ar-Gueven bénéficie à plein de l’installation d’une grande enseigne irlandaise de prêt-à-porter récemment installée, Primark pour ne pas la citer. Le « Jackpot ! » selon la Métropole. Au final, Brest’aim reversera 224 000 € TTC à Brest métropole. Les bénéfices serviront notamment à la construction d’un parking silo (à étages), rue Duquesne.
Stationnement : 2,5 % de recours
L’an passé, 1 077 recours administratifs préalables obligatoires (Rapo) ont été instruits par les services de Brest Métropole en 2023 sur un total de 41 955 amendes (ou forfait de post-stationnement). Soit un taux de contestation peu élevé, de 2,5 %. Et 60 % de ces recours ont été formés par des habitants de la métropole. Enfin, 62 % des recours ont été accordés.
Les motifs des recours
Le principal (44 %) motif de recours concerne des tickets pris après l’établissement de l’amende ou pas de ticket du tout pour diverses raisons. Certains invoquent un manque de signalisation du secteur payant, un dysfonctionnement du moyen de paiement, une impossibilité de règlement pour cas de force majeur (hospitalisation, maladie). D’autres indiquent avoir mis du temps à trouver un moyen de paiement, avoir omis de payer la redevance dès le début du stationnement, avoir seulement un « arrêt minute », être tombé en panne, etc.
Le deuxième motif évoqué concerne la validité du justificatif de paiement dont 69 % des personnes pour des erreurs commises dans leur plaque d’immatriculation (179 recours). Le troisième motif concerne les personnes en situation de handicap (16 %) pour lesquelles les recours ont été annulés dans 86 % des cas.
La vente d’un véhicule est aussi souvent évoquée (13 %) mais 96 % des recours sont rejetés en raison de l’absence de télédéclaration de la session.
°°°
URL de cet article: https://lherminerouge.fr/les-parkings-payants-bonne-affaire-pour-la-metropole-de-brest-of-fr-18-10-24/